La startup R-Laab développe Mon Foxy, une chaussette connectée qui permet de suivre l’état de santé des nourrissons.
Vous préparez une levée de fonds pour lancer MonFoxy. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus à ce sujet ?On réalise une levée de fonds pour deux raisons : lancer la production de notre chaussette connectée et recruter, principalement en marketing et R&D.
Grâce à notre présence au CES (Consumer Electronic Show à Las Vegas, ndlr), nous avons bénéficié d’un peu de couverture médiatique, ce qui nous facilite les choses pour trouver des partenaires : certains fonds nous ont contacté directement.
Est-ce que vous allez faire appel à des prestataires pour produire votre chaussette connectée ?
Oui, nous allons nous adresser aux différents prestataires avec lesquels on a déjà travaillé pour les parties prototypage et petites séries. Ce sont uniquement des entreprises françaises – du textile au montage, en passant par l’injection plastique. La partie conception/design électronique est réalisée en interne avec l’aide d’un bureau d’étude situé en Normandie.
Quels postes stratégiques allez-vous ouvrir sur le moyen / long terme ?
Sur le moyen terme, nous allons ouvrir des postes en marketing, web marketing et business development, pour la partie commerciale. Concernant la partie technique, ce sera des postes de type développeur système embarqué, développeur mobile, mais aussi des profils spécialisés dans le textile technique, car on aimerait faire des déclinaisons et créer des collections, et peut être même créer une deuxième version du produit… On prévoit aussi d’agrandir les équipes pour la R&D grâce à la levée, car on a des idées d’évolution, des nouvelles applications que les gens nous remontent et que l’on trouve pertinentes. En bref, on anticipe déjà la suite ! Sur le long terme, nous aurons besoin de profils ingénieur biomédical pour la partie réglementation.
Quelles sont les grandes lignes de votre stratégie d’accès au marché (marquage CE, Market Access, etc.) ?
Nous n’avons pas qualifié MonFoxy de dispositif médical (DM), mais de dispositif “bien être / grand public” donc nous avons un marquage CE classique. On espère commercialiser la chaussette connectée en fin d’année, vers septembre, donc on peut imaginer une pré-qualification au marquage à cette période. Dans un deuxième temps, nous partirions sur un produit DM avec une cible différente : pédiatre, sage femme, infirmier, ou pourquoi pas les services hospitaliers.
Avez-vous des conseils pour les entrepreneurs qui veulent se lancer dans la MedTech ?
Premièrement, tout entrepreneur doit se faire accompagner à chaque étape, par le biais de réseaux comme par exemple le réseau entreprendre, ou bien un incubateur. Pour ceux qui veulent mettre un pied en MedTech, je leur recommande de trouver un ou plusieurs profil(s) complémentaire au leur, car il y a tellement de choses à faire que même à deux, cela peut être compliqué !
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